Archives de catégorie : Durcissement réseau

l’IGC (Infrastructure à clés publiques) :

L’Infrastructure à Clés Publiques (IGC) est un ensemble de technologies, de politiques et de procédures qui permettent la gestion des clés cryptographiques utilisées pour sécuriser les communications électroniques et les transactions sur internet. L’IGC repose sur le principe de la cryptographie à clé publique, où chaque utilisateur dispose d’une paire de clés : une clé publique, qui peut être partagée librement, et une clé privée, qui doit être gardée secrète.

Les composants principaux d’une infrastructure à clés publiques incluent :

  1. Autorité de Certification (AC) : C’est une entité de confiance qui est responsable de délivrer, de révoquer et de gérer les certificats numériques. Les certificats numériques lient une identité (par exemple, le nom d’un site web ou d’un utilisateur) à une clé publique, ce qui permet de vérifier l’authenticité des entités en ligne.
  2. Autorité d’Enregistrement (AE) : Cette entité est chargée de vérifier l’identité des demandeurs de certificats avant de transmettre leurs demandes à l’Autorité de Certification. Elle joue un rôle crucial dans le processus de vérification des identités pour garantir l’intégrité de l’IGC.
  3. Répertoire : Le répertoire est une base de données centrale ou distribuée qui stocke les informations sur les certificats numériques émis par l’Autorité de Certification. Il permet aux utilisateurs de rechercher et de récupérer les certificats nécessaires pour établir des connexions sécurisées.
  4. Politiques de Sécurité : Les politiques de sécurité définissent les règles et les procédures qui régissent l’utilisation de l’IGC. Elles couvrent des aspects tels que la durée de validité des certificats, les mécanismes de révocation, la gestion des clés, et les processus de vérification des identités.

L’IGC est largement utilisée pour sécuriser diverses applications et protocoles de communication sur internet, tels que HTTPS pour les sites web sécurisés, S/MIME pour le chiffrement des emails, et IPsec pour les réseaux privés virtuels (VPN). En fournissant un cadre robuste pour la gestion des clés cryptographiques, l’IGC contribue à renforcer la confidentialité, l’intégrité et l’authenticité des données échangées en ligne.

Center for Internet Security Benchmarks

Guides de bonnes pratiques de sécurité informatique développés par le Center for Internet Security (CIS). Une organisation à but non lucratif. Center for Internet Security Benchmarks sont des guides de bonnes pratiques de sécurité informatique développés par le Center for Internet Security (CIS), une organisation à but non lucratif. Ces benchmarks fournissent des recommandations spécifiques pour sécuriser divers systèmes informatiques, applications et plates-formes, allant des systèmes d’exploitation comme Windows et Linux aux applications et services cloud. Chaque benchmark CIS est le résultat d’une collaboration entre des experts en sécurité, des fournisseurs de technologie, des organismes gouvernementaux et des organisations de sécurité informatique. Ils sont conçus pour aider les organisations à renforcer leur posture de sécurité en fournissant des directives claires et concrètes.

Les benchmarks CIS sont généralement structurés de la manière suivante :

  1. Introduction : Une vue d’ensemble du benchmark, y compris des informations sur le système ou l’application couverte et l’objectif global de sécurisation.
  2. Objectifs de sécurité : Une liste des objectifs de sécurité spécifiques que le benchmark vise à atteindre. Ces objectifs sont généralement basés sur les meilleures pratiques de sécurité et les normes de l’industrie.
  3. Recommandations de configuration : Des recommandations détaillées sur la configuration et la gestion des paramètres de sécurité pour atteindre les objectifs spécifiés. Ces recommandations peuvent inclure des ajustements de configuration, des désactivations de fonctionnalités potentiellement risquées et d’autres mesures de sécurité.
  4. Évaluation de la conformité : Des procédures pour évaluer la conformité d’un système ou d’une application avec les recommandations du benchmark. Cela peut inclure des listes de contrôle, des scripts automatisés ou d’autres outils.
  5. Références : Des liens vers des ressources supplémentaires, telles que des guides d’implémentation détaillés, des outils de sécurité et des références aux normes de l’industrie.

Les CIS Benchmarks sont largement reconnus comme une ressource précieuse pour les professionnels de la sécurité informatique et les organisations cherchant à améliorer leur posture de sécurité. En suivant les recommandations des benchmarks CIS, les organisations peuvent réduire leur surface d’attaque et renforcer leur résilience aux cybermenaces.

https://www.cisecurity.org/cis-benchmarks

HardeningKitty est un outil open-source

cette outil permet de vérifier et d’évaluer la configuration de sécurité d’un système Windows en se basant sur des listes de constatations. Il utilise divers modules et outils pour extraire des clés de registre, des droits d’utilisateur, des paramètres d’audit et de journalisation.Voici comment utiliser HardeningKitty :

  1. Téléchargement et Copie : Téléchargez HardeningKitty et copiez-le sur le système cible (le script et les listes associées).
  2. Importation et Exécution : Importez HardeningKitty et exécutez-le dans une invite de commande PowerShell avec des privilèges administratifs. Voici un exemple d’exécution : PS C:\tmp > Import-Module .\HardeningKitty.psm1 PS C:\tmp > Invoke-HardeningKitty -EmojiSupport
  3. Analyse et Durcissement : HardeningKitty récupère la configuration du système et l’évalue en utilisant une liste de constatations. Il peut également durcir le système en fonction de valeurs prédéfinies.

HardeningKitty est un outil utile pour renforcer la sécurité de votre système Windows en vous assurant que les configurations sont conformes aux meilleures pratiques3.

Algorithmes de chiffrement, notamment AES, RSA et DSA :

  1. AES (Advanced Encryption Standard) :
  • Description : AES est un algorithme de chiffrement symétrique, ce qui signifie qu’il utilise la même clé pour chiffrer et déchiffrer les données. Il est largement utilisé pour sécuriser les données sensibles dans diverses applications, y compris le stockage de données, les communications sécurisées sur Internet et le cryptage de fichiers.
  • Taille de clé : AES est disponible avec des clés de 128, 192 et 256 bits, ce qui offre différentes options de sécurité.
  • Processus : AES fonctionne en divisant les données en blocs de 128 bits, puis en appliquant une série de transformations (substitutions, permutations et combinaisons) sur ces blocs de données à l’aide de la clé spécifiée.
  • Résistance aux attaques : AES est considéré comme sûr et résistant aux attaques cryptographiques connues lorsqu’il est utilisé correctement avec une clé suffisamment longue.
  1. RSA (Rivest-Shamir-Adleman) :
  • Description : RSA est un algorithme de chiffrement asymétrique, ce qui signifie qu’il utilise une paire de clés, une clé publique pour chiffrer les données et une clé privée correspondante pour les déchiffrer. Il est largement utilisé pour l’authentification, la signature numérique et l’échange sécurisé de clés.
  • Taille de clé : RSA est disponible avec différentes tailles de clé, généralement de 1024 bits à 4096 bits, la sécurité augmentant avec la longueur de la clé.
  • Processus : RSA repose sur la difficulté de factoriser de grands nombres premiers. Le processus de chiffrement implique l’exponentiation modulaire avec la clé publique, tandis que le processus de déchiffrement implique l’exponentiation modulaire avec la clé privée.
  • Résistance aux attaques : RSA est considéré comme sûr lorsque de grandes clés sont utilisées. Cependant, il peut être vulnérable à certaines attaques si des paramètres faibles sont choisis ou si de nouvelles avancées cryptographiques rendent la factorisation de grands nombres plus efficace.
  1. DSA (Digital Signature Algorithm) :
  • Description : DSA est un algorithme de signature numérique utilisé pour vérifier l’authenticité des messages et des données. Contrairement à RSA, DSA est spécifiquement conçu pour la signature numérique plutôt que pour le chiffrement.
  • Taille de clé : DSA est généralement utilisé avec des clés de 1024 à 3072 bits.
  • Processus : DSA repose sur le problème du logarithme discret dans un groupe fini. Le processus de signature implique la génération d’une paire de clés (privée et publique), puis la génération d’une signature numérique basée sur la clé privée et le message à signer. La vérification de la signature implique l’utilisation de la clé publique pour valider la signature et l’authenticité du message.
  • Résistance aux attaques : DSA est considéré comme sécurisé lorsqu’il est utilisé correctement avec des paramètres appropriés. Cependant, comme pour RSA, il peut être vulnérable à certaines attaques si des paramètres faibles sont choisis ou si de nouvelles avancées cryptographiques sont découvertes.

En résumé, chaque algorithme de chiffrement a ses propres caractéristiques, avantages et considérations de sécurité. Le choix de l’algorithme dépend souvent des besoins spécifiques de sécurité et des contraintes d’application.

Service SSH (Secure Shell) : Client et Serveur

Introduction :
SSH (Secure Shell) est un protocole de communication sécurisé utilisé pour l’accès à distance à des ordinateurs et pour l’exécution de commandes de manière sécurisée sur des réseaux informatiques. Il fournit un canal sécurisé sur un réseau non sécurisé en utilisant une architecture client-serveur.

Description détaillée :

1. Client SSH :
Le client SSH est une application installée sur l’ordinateur d’un utilisateur qui permet d’établir une connexion sécurisée avec un serveur SSH distant. Voici quelques points clés sur le fonctionnement du client SSH :

  • Authentification : Le client SSH utilise divers mécanismes d’authentification pour vérifier l’identité de l’utilisateur, tels que les mots de passe, les clés publiques/privées, et les certificats.
  • Cryptographie : Le client SSH utilise des algorithmes de chiffrement robustes pour sécuriser la connexion avec le serveur, tels que AES (Advanced Encryption Standard), RSA, et DSA.
  • Interface utilisateur : Il fournit une interface en ligne de commande ou une interface graphique pour permettre à l’utilisateur d’interagir avec le serveur distant.
  • Transfert de fichiers : Certains clients SSH offrent des fonctionnalités de transfert de fichiers sécurisées, permettant à l’utilisateur de copier des fichiers entre l’ordinateur local et le serveur distant.
  • Configuration : Le client SSH peut être configuré avec divers paramètres pour personnaliser le comportement de la connexion, comme les clés d’hôte connues, les options de compression, etc.

2. Serveur SSH :
Le serveur SSH est une application installée sur un ordinateur distant qui accepte les connexions sécurisées des clients SSH et leur permet d’accéder à ses ressources de manière sécurisée. Voici quelques caractéristiques importantes du serveur SSH :

  • Authentification : Le serveur SSH vérifie l’identité des clients lors de la connexion en utilisant différents mécanismes d’authentification configurables.
  • Gestion des sessions : Il gère les sessions des utilisateurs connectés, en leur attribuant des ressources et en les autorisant à exécuter des commandes sur le système distant.
  • Gestion des clés : Le serveur SSH gère les clés publiques des utilisateurs autorisés, leur permettant de se connecter sans avoir à saisir de mot de passe.
  • Surveillance et journalisation : Il surveille les activités des utilisateurs connectés et enregistre des informations de journalisation pour des raisons de sécurité et d’audit.
  • Configuration : Le serveur SSH peut être configuré pour restreindre l’accès à certaines ressources, limiter le nombre de connexions simultanées, etc.

Chiffrement AES (Advanced Encryption Standard) :
AES est un algorithme de chiffrement symétrique largement utilisé pour sécuriser les communications sur Internet. Voici quelques points importants concernant AES :

  • Robustesse : AES est considéré comme l’un des algorithmes de chiffrement les plus sécurisés disponibles actuellement.
  • Clés : AES utilise des clés de différentes longueurs (128, 192 ou 256 bits) pour chiffrer et déchiffrer les données.
  • Efficacité : AES est conçu pour être rapide et efficace, ce qui le rend adapté aux applications nécessitant un chiffrement en temps réel, comme SSH.
  • Standardisation : AES est un standard de chiffrement approuvé par le NIST (National Institute of Standards and Technology) des États-Unis.

Conclusion :
Le service SSH, avec son architecture client-serveur et son utilisation de l’algorithme de chiffrement AES, fournit un moyen sécurisé et fiable d’accéder à distance à des systèmes informatiques et d’échanger des données sur des réseaux non sécurisés. Il est largement utilisé dans les environnements informatiques professionnels et personnels pour sa robustesse et sa flexibilité.

Une infrastructure à clé publique PKI

Une infrastructure à clé publique libre (PKI libre) se réfère à un système de gestion de clés publiques et privées, basé sur des logiciels open source. Une PKI est un ensemble de processus, de protocoles et de composants qui permettent la création, la distribution, la gestion et la révocation des certificats numériques.

Voici un descriptif général du PKI libre :

  1. Certificats numériques : La PKI libre utilise des certificats numériques pour sécuriser les communications en ligne. Ces certificats incluent une clé publique et des informations d’identification qui permettent de vérifier l’identité du propriétaire du certificat.
  2. Autorité de Certification (CA) : Une PKI libre comprend une autorité de certification, qui est responsable de vérifier l’identité des demandeurs de certificats et de délivrer des certificats après validation. En utilisant des logiciels open source, la CA peut être mise en place sans frais de licence.
  3. Services de Révocation : Un PKI libre offre des mécanismes de révocation de certificats, permettant de retirer un certificat avant sa date d’expiration en cas de compromission ou de changement de statut.
  4. Gestion des Clés : La gestion des clés dans une PKI libre englobe la génération, le stockage sécurisé, la distribution et la rotation des clés cryptographiques.
  5. Protocoles Standards : Les PKI libres respectent généralement des protocoles et des standards ouverts tels que X.509 pour la définition du format des certificats, TLS/SSL pour la sécurisation des communications, et OCSP (Online Certificate Status Protocol) pour la vérification de l’état de validité des certificats en temps réel.
  6. Logiciels Open Source : Les composants clés d’une PKI libre sont construits sur des logiciels open source, offrant une transparence, une flexibilité et une accessibilité pour les utilisateurs qui souhaitent personnaliser ou auditer le système.
  7. Interopérabilité : Les PKI libres sont généralement conçues pour être interopérables avec d’autres systèmes utilisant des standards ouverts, favorisant ainsi l’adoption et la collaboration.

Quelques exemples de logiciels open source utilisés dans une PKI libre incluent OpenSSL, OpenCA, OpenLDAP, et d’autres solutions adaptées aux besoins spécifiques de l’utilisateur. L’utilisation d’une PKI libre peut offrir une alternative économique et transparente pour sécuriser les communications numériques et établir la confiance en ligne.

Descriptif de l’IGC (Infrastructure à clés publiques) :

L’Infrastructure à Clés Publiques (IGC) est un ensemble de technologies, de politiques et de procédures qui permettent la gestion des clés cryptographiques utilisées pour sécuriser les communications électroniques et les transactions sur internet. L’IGC repose sur le principe de la cryptographie à clé publique, où chaque utilisateur dispose d’une paire de clés : une clé publique, qui peut être partagée librement, et une clé privée, qui doit être gardée secrète.

Les composants principaux d’une infrastructure à clés publiques incluent :

  1. Autorité de Certification (AC) : C’est une entité de confiance qui est responsable de délivrer, de révoquer et de gérer les certificats numériques. Les certificats numériques lient une identité (par exemple, le nom d’un site web ou d’un utilisateur) à une clé publique, ce qui permet de vérifier l’authenticité des entités en ligne.
  2. Autorité d’Enregistrement (AE) : Cette entité est chargée de vérifier l’identité des demandeurs de certificats avant de transmettre leurs demandes à l’Autorité de Certification. Elle joue un rôle crucial dans le processus de vérification des identités pour garantir l’intégrité de l’IGC.
  3. Répertoire : Le répertoire est une base de données centrale ou distribuée qui stocke les informations sur les certificats numériques émis par l’Autorité de Certification. Il permet aux utilisateurs de rechercher et de récupérer les certificats nécessaires pour établir des connexions sécurisées.
  4. Politiques de Sécurité : Les politiques de sécurité définissent les règles et les procédures qui régissent l’utilisation de l’IGC. Elles couvrent des aspects tels que la durée de validité des certificats, les mécanismes de révocation, la gestion des clés, et les processus de vérification des identités.

L’IGC est largement utilisée pour sécuriser diverses applications et protocoles de communication sur internet, tels que HTTPS pour les sites web sécurisés, S/MIME pour le chiffrement des emails, et IPsec pour les réseaux privés virtuels (VPN). En fournissant un cadre robuste pour la gestion des clés cryptographiques, l’IGC contribue à renforcer la confidentialité, l’intégrité et l’authenticité des données échangées en ligne.

Il existe plusieurs produits open source (libres) pour mettre en place une infrastructure à clés publiques (IGC). Voici quelques-uns des plus populaires :

  1. OpenSSL : OpenSSL est une bibliothèque open source largement utilisée pour implémenter les protocoles de sécurité SSL/TLS. Elle fournit des outils pour la gestion des certificats et des clés, ainsi que des fonctionnalités de chiffrement et de déchiffrement.
  2. OpenCA : OpenCA est une suite d’outils open source pour la gestion des certificats numériques et la mise en place d’une Autorité de Certification (AC). Il comprend des composants pour la création de certificats, la révocation, la publication dans un répertoire, etc.
  3. EJBCA (Enterprise JavaBeans Certificate Authority) : EJBCA est une plateforme open source complète pour la gestion des certificats numériques. Il prend en charge la création de certificats X.509, la gestion des clés, la révocation des certificats, et offre une interface utilisateur conviviale.
  4. OpenXPKI : OpenXPKI est une solution open source pour la gestion des infrastructures à clés publiques. Elle offre des fonctionnalités avancées telles que la gestion des politiques de sécurité, la création de certificats conformes à des normes spécifiques, et une architecture modulaire extensible.
  5. Dogtag Certificate System : Dogtag est un système open source de gestion de certificats numériques développé par la communauté Fedora. Il fournit une interface web conviviale pour la création, la gestion et la révocation des certificats.

Ces solutions open source offrent aux organisations la possibilité de mettre en place leur propre infrastructure à clés publiques sans dépendre de solutions propriétaires coûteuses. Elles sont souvent utilisées par les entreprises et les organisations gouvernementales pour sécuriser leurs communications et leurs transactions en ligne.

Durcissement réseau

Le durcissement du réseau, également connu sous le nom de renforcement de la sécurité réseau, fait référence à un ensemble de pratiques et de mesures visant à renforcer la sécurité d’un réseau informatique. L’objectif est de réduire les vulnérabilités et les risques potentiels en mettant en place des protections appropriées. Voici quelques recommandations générales pour le durcissement d’un réseau :

  1. Politiques de sécurité :
  • Élaborez des politiques de sécurité claires et communiquez-les à tous les utilisateurs du réseau.
  • Définissez des règles d’utilisation des ressources réseau, des mots de passe forts, et des politiques d’accès.
  1. Pare-feu :
  • Installez un pare-feu robuste pour contrôler le trafic entrant et sortant.
  • Configurez des règles strictes pour autoriser uniquement le trafic nécessaire.
  • Surveillez et enregistrez les journaux du pare-feu.
  1. Mise à jour régulière :
  • Appliquez toutes les mises à jour de sécurité pour les systèmes d’exploitation, les applications et les dispositifs réseau.
  • Automatisez autant que possible le processus de mise à jour.
  1. Sécurisation des points d’entrée :
  • Renforcez la sécurité des points d’entrée tels que les routeurs, les commutateurs et les points d’accès sans fil.
  • Désactivez les services inutiles et utilisez des protocoles de sécurité forts.
  1. Contrôle d’accès :
  • Mettez en place des contrôles d’accès pour restreindre l’accès aux ressources sensibles.
  • Utilisez des VLANs pour isoler différents segments du réseau.
  1. Détection d’intrusion :
  • Installez des systèmes de détection d’intrusion (IDS) pour surveiller le trafic réseau et détecter les activités suspectes.
  • Configurez des alertes en cas de détection d’activité anormale.
  1. Gestion des identités :
  • Mettez en œuvre des solutions de gestion des identités pour contrôler l’accès utilisateur.
  • Utilisez des principes du moins privilège pour limiter l’accès aux ressources uniquement aux personnes qui en ont besoin.
  1. Cryptage :
  • Utilisez des protocoles de cryptage tels que HTTPS pour sécuriser les communications sur le réseau.
  • Chiffrez les données sensibles lorsqu’elles sont stockées ou transmises.
  1. Sécurité sans fil :
  • Sécurisez les réseaux sans fil en utilisant des protocoles tels que WPA3.
  • Désactivez les fonctionnalités inutiles, comme le WPS (Wi-Fi Protected Setup).
  • réseau Wi-Fi peut renforcer la sécurité des communications sans fil en ajoutant une couche de chiffrement supplémentaire. Cependant, ces deux technologies ont des objectifs différents et peuvent être utilisées en fonction des besoins spécifiques de votre réseau. Voici une explication de chacune :
  • IPsec (Internet Protocol Security) :
    • IPsec est un ensemble de protocoles qui permettent la sécurisation des communications au niveau de la couche réseau (couche 3 du modèle OSI).
    • Il peut être utilisé pour chiffrer le trafic entre des périphériques réseau spécifiques, comme entre des routeurs, des pare-feu, ou des points d’accès Wi-Fi.
    • IPsec peut être configuré de manière à protéger le trafic entre des points d’accès sans fil et des serveurs ou autres dispositifs dans le réseau local.
  • VPN (Virtual Private Network) :
    • Un VPN crée un tunnel sécurisé à travers un réseau public (comme Internet), permettant à deux sites distants de communiquer de manière sécurisée comme s’ils étaient sur le même réseau local.
    • Les VPN sont souvent utilisés pour connecter des utilisateurs distants à un réseau d’entreprise de manière sécurisée, mais ils peuvent également être utilisés pour sécuriser les communications entre des sites distants.
    • Lorsqu’il est utilisé avec un réseau Wi-Fi, un VPN peut fournir un chiffrement de bout en bout pour le trafic entre l’appareil client et le point d’accès.
  • Choix entre IPsec et VPN :
  • Si vous avez besoin de sécuriser les communications entre des périphériques spécifiques dans votre réseau local, IPsec peut être une solution appropriée.
  • Si vous souhaitez créer une connexion sécurisée entre deux sites distants, ou si vous avez des utilisateurs distants qui doivent accéder à votre réseau local de manière sécurisée, un VPN peut être plus approprié.
  1. Surveillance continue :
    • Mettez en place des outils de surveillance continue du réseau pour détecter les anomalies.
    • Effectuez des audits réguliers de sécurité pour identifier et corriger les éventuelles faiblesses.
  2. Sauvegardes régulières :
    • Mettez en place des procédures de sauvegarde régulières pour protéger les données contre la perte ou la corruption.

Le durcissement du réseau est un processus continu et doit être adapté en fonction des évolutions technologiques et des menaces émergentes. Il est également recommandé de consulter les guides de sécurité spécifiques à vos équipements et logiciels, ainsi que de faire appel à des experts en sécurité réseau si nécessaire.

Microsoft LAPS

Microsoft LAPS (Local Administrator Password Solution) est une solution développée par Microsoft pour gérer de manière sécurisée les mots de passe des comptes locaux Administrateur sur les ordinateurs Windows. Voici un descriptif des fonctionnalités clés de Microsoft LAPS :

  1. Rotation automatique des mots de passe : L’une des principales fonctions de Microsoft LAPS est de permettre la rotation automatique du mot de passe du compte local Administrateur sur les ordinateurs Windows. Cela signifie que le mot de passe est régulièrement modifié de manière automatisée, réduisant ainsi les risques associés à l’utilisation d’un mot de passe statique sur tous les systèmes.
  2. Stockage sécurisé des mots de passe : Les nouveaux mots de passe générés sont stockés de manière sécurisée dans l’Active Directory (AD) de l’entreprise. L’accès à ces informations est géré à l’aide de contrôles d’accès Active Directory, assurant ainsi la confidentialité des mots de passe.
  3. Contrôle des autorisations : Microsoft LAPS permet de définir des autorisations granulaires sur qui peut lire les mots de passe stockés dans l’Active Directory. Cela garantit que seules les personnes autorisées peuvent accéder à ces informations sensibles.
  4. Extension du schéma Active Directory : Pour mettre en œuvre Microsoft LAPS, une extension du schéma Active Directory est nécessaire. Cette extension ajoute des attributs supplémentaires pour stocker les informations liées aux mots de passe, mais elle est conçue pour être non intrusive.
  5. Intégration avec Group Policy : Microsoft LAPS s’intègre avec les Stratégies de groupe (Group Policy) pour permettre une configuration centralisée. Les administrateurs peuvent définir les paramètres de rotation des mots de passe et d’autres options via des objets de stratégie de groupe.
  6. Audit et suivi : L’outil fournit des fonctionnalités d’audit qui permettent de suivre les changements de mots de passe, facilitant ainsi la gestion des événements liés à la sécurité.
  7. Compatibilité avec différentes versions de Windows : Microsoft LAPS est compatible avec les différentes versions de systèmes d’exploitation Windows, notamment Windows 7, Windows 8, Windows 10, Windows Server 2008 R2, Windows Server 2012, etc.
  8. Réduction des risques de sécurité : En automatisant la rotation des mots de passe locaux, Microsoft LAPS contribue à réduire les risques liés à l’utilisation de mots de passe statiques, car même en cas de compromission d’un mot de passe, il sera changé régulièrement.

En résumé, Microsoft LAPS offre une solution pratique et sécurisée pour gérer les mots de passe des comptes locaux Administrateur sur les machines Windows, renforçant ainsi la sécurité des environnements informatiques en entreprise.